25/05/2021 :  Reprtage ARTE à voir ici :  "Main basse sur l'eau" 

17/05/2021 : AGIR POUR L'EAU ! D'une préoccupation d'un jour à celle de tous les jours ! La raréfaction de l’eau, une problématique d’ampleur planétaire ; article paru dans "Le Monde" du 17/05/2021, à lire en pièce jointe.

12/05/2021 : "Malgré les dernières pluies, le niveau des nappes phréatiques dans le Cher enregistre un déficit. Alors que la campagne d’étiage et d’irrigation débute, la préfecture annonce déjà les premières restrictions très localisées en prévision d’une sécheresse qui reste, pour l’heure, difficile à prévoir." Article paru ce jour dans le  Berry Républicain, à lire ici : Les nappes phréatiques du Cher n’ont pas fait le plein - Bourges (18000) (leberry.fr)

Disposer d’une eau de bonne qualité, en quantité suffisante, est devenu un enjeu très important. Si rien n’est fait pour protéger cette ressource vitale, l’impact des activités humaines sur le cycle naturel de l’eau et sur les écosystèmes aquatiques pourraient avoir des conséquences irrémédiables.

Après une politique plutôt tournée vers l’augmentation de l’offre (construction de barrages et retenues, augmentation des pompages dans les rivières et les aquifères), la priorité est désormais donnée à la régulation de la demande en eau. Il s’agit de mieux utiliser les ressources en eau existantes, de réduire les fuites et le gaspillage.

Globalement abondante, mais surexploitée et polluée par les activités humaines, l’eau est devenue un bien fragile, tant en quantité qu’en qualité. Si, dans les pays développés, la pollution de l’eau par les eaux usées domestiques et industrielles est de mieux en mieux contrôlée, les pollutions d’origine agricole restent préoccupantes. 

L’eau, patrimoine commun de l'humanité : d’un bien commun « par excellence » à l’enjeu d’une nouvelle dynamique entre public et privé

En France, de sa source à l'ouverture du robinet, l’eau est l’un des aliments le plus contrôlé ; elle fait l’objet d’un suivi permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire. Et pourtant, les Français boudent l’eau du robinet ; ils sont plus de la moitié à acheter de l’eau en bouteilles. Savent-ils que l’eau du robinet coûte plus de 100 fois moins cher que l’eau en bouteille ? Entre 1,5 et 3 euros, les 1000 litres d’eau du robinet, pour 2 euros environ les 9 litres d’eau en bouteille ? Comment savoir si l’eau en bouteille est de bonne qualité ? Parce qu’elle a été contrôlée à la source ? Oui c’est la vérité, mais ensuite ? Une fois mise en bouteille, qui en contrôle la qualité, quand on sait où sont stockées des palettes entières de bouteilles, parfois en plein soleil, le long des quais de chargement ou dans des hangars soumis tant à la chaleur estivale qu’au gel hivernal ? Qui nous garantit que le plastique des contenants n’a pas commencé à larguer sa pollution dans le contenu, bisphénol, CVM … Que dire de la pollution générée lors de la fabrication des bouteilles, qui est loin d’être neutre, hélas ? Toute cette production se fait avec du pétrole, une énergie non renouvelable. D’énormes quantités de pétrole servent à la fabrication des bouteilles plastiques, matière première qu’il faut emporter à l’usine d’embouteillage, qui va également consommer de l’énergie pour le remplissage. Et ensuite il faut encore transporter les bouteilles ! Selon l’étude Suisse « Ecobilan eau potable – eau minérale » réalisée par ESU-Services (bureau expert en analyse de cycle de vie), l’eau du robinet est 1000 fois plus écologique que l’eau minérale (en bouteille ou en bonbonne) ! 100 fois moins chère, 1000 fois plus écologique, la conclusion est sans appel : Eau du robinet : 2 | Eau en bouteille : 0 

Un robinet qui fuit, ce n’est ni économique, ni écologique. De plus une fuite peut causer de gros dégâts dans la maison et de grosses dépenses. Voici quelques exemples pour vous donner une idée plus concrète.

• Le goutte à goutte du robinet : 4 l/h= 35 m³/an   
• Mince filet d’eau : 16l/h = 140m³/an   
• Filet d’eau : 63l/h = 552 m³/an
• Fuite W.C :  Un suintement = 30l/h soit 265 m³/an          
• Un écoulement = 80l/h soit 701 m³/an

Il suffit parfois juste  de changer le joint du robinet ou le flotteur de la chasse d’eau. Faites appel à un plombier ou alors retroussez vos petites manches !

La prochaine fois que vous verrez fuir un robinet, même un simple goutte à goutte, pensez à notre courageux astronaute, Thomas Pesquet… À bord de l’ISS, la moindre goutte d’humidité est soigneusement récoltée et transformée en eau potable !

Vouloir croire qu’on puisse disposer d’une eau potable en quantité illimitée, comme un dû, relève de l’inconscience et de l’utopie. Les indicateurs montrent que la qualité de l’eau se dégrade continuellement. Rendre l’eau pure et potable coûtera de plus en plus cher.

 Construisons ensemble notre monde différent, responsable, accueillant et bienveillant ! Pensons à nos enfants, aux enfants de nos enfants, aux …